« Ce qui fait partie de la magie de cette journée si particulière, ce sont les traditions liées au mariage. Le voile, l’alliance, la jarretière, le lancer de riz… Pourquoi ces coutumes? D’où viennent-elles? »
– Édith
Le voile
Effectivement , le voile de tulle fait partie intégrante des coutumes de mariage. Il est vrai que cette coutume provient d’une pratique antique. Ceci consistait à enlever sa bien-aimée en lui jetant un linge sur la tête, de cette manière, elle ne pouvait retourner dans la maison de ses parents…
Plus tard, la coutume s’est modifiée. C’est à l’époque des mariages arrangés, les parents couvraient le visage de leur fille, avec le voile jusqu’à ce que le mariage soit célébré. Par conséquent, l’homme ne tenait pas compte des critères physiques.
Le lancer de riz
En effet , cette coutume remonte à l’antiquité. Lancer le riz aux jeunes époux leur apportait fertilité et prospérité. Ceci garantissait également, le bonheur et la chance dans le couple, en éloignant les « mauvais esprits ». Aujourd’hui, remplacé, il reste de tradition de féliciter les nouveaux mariés sous une pluie de confettis, pétales , bulles… en signe de félicitations et de bonheur partagé.
La mariée à gauche de son fiancé
De plus, issu de la même époque que le voile, la coutume veut que la mariée se situe à gauche de son mari lors de la cérémonie.
En effet, lorsque l’homme kidnappait la femme qu’il souhaitait voir devenir son épouse. Il la tenait de la main gauche, et gardait son épée de la main droite. Ceci lui permettant de repousser toutes personnes opposées à ce mariage.
Les alliances
En effet, l’origine de cette coutume remonte à l’Egypte ancienne. La forme circulaire de l’alliance symbolisait l’infini, l’amour pour la vie. Elle se porte à l’annulaire gauche, doigt qui selon la croyance est parcouru d’une veine remontant directement au cœur, appelé par les Grecs : « la veine de l’amour ». Mettre une bague à ce doigt, signifiait que le cœur appartenait à celui qui avait offert la bague. C’est ainsi que ce doigt devint le doigt réservé à l’alliance.
Le bouquet de la mariée
La coutume importée de la guerre Sainte. Les chevaliers auraient rapporté cette coutume de leurs croisades. Lors de leurs mariages, les futures épouses confectionnaient des bouquets de fleurs d’orangers (symbole de pureté) .
Il est aujourd’hui de coutume que ce soit le marié qui offre le bouquet à son épouse.
Le pot de chambre
Cette coutume, typiquement française (région aveyronnaise), voulait que les mariés se promènent en charrette, un pot de chambre dans les bras, pour annoncer leur noce au village. Très tôt, le lendemain du mariage, les amis des mariés se mettaient à leur recherche, pour leur rapporter leur pot de chambre . De ce fait, les jeunes convives se séparer en 2 groupes, l’un étant chargé d’aider les jeunes mariés à se cacher, l’autre de les retrouver en visitant toutes les maisons du village et se faisant offrir à boire. La course aux mariés était réussie quand on avait bien bu et que l’on réussissait à débusquer les jeunes époux. Alors, après les avoir réveillés, ils devaient boire le pot de chambre. La mariée d’abord, suivie de son époux et des invités présents. Effectivement, le pot de chambre était censé redonner vigueur aux mariés après leur nuit de noces. C’est aussi symbole du passage de l’enfance à l’âge adulte, et celui de célibataires à jeunes mariés.
Les 4 symboles
Il est vrai que cette coutume nous vient d’Angleterre, à la fin du dix-neuvième siècle. Les 4 symboles portent bonheur: quelque chose d’ancien, de neuf, d’emprunter et de bleu.
En premier lieu , le jour de son mariage, la mariée doit porter sur elle, quelque chose de « vieux ». Ce peut être un bijou de famille, un bracelet de valeur sentimentale… mais appartenant à la mariée. il représente le lien familial de la mariée, son histoire avant mariage.
Ensuite, l’élément « neuf » est usuellement représenté par la robe de mariée. Il représente le renouveau, la réussite et le succès pour la vie à venir.
Troisièmement, l’objet « emprunté », lui, représente la chance et le bonheur pour le couple de futurs mariés. C’est habituellement, un accessoire (choisi par la mariée) ayant déjà été porté, par une mariée, le jour de son propre mariage (un voile, un bijou, un jupon…) heureuse et comblée.
Et enfin, la couleur « bleue » : symbolise la fidélité et la pureté dans le couple. Pour cela, c’est souvent un accessoire discret (un mouchoir, un nœud…) qui est choisi par la mariée.
La jarretière
D’où provient cette tradition? Il paraîtrait que la coutume de la jarretière remonte à une époque plus que lointaine : la préhistoire ! En effet, des peintures de femmes portant d’étranges anneaux autour des cuisses, semblables à nos jarretières, ont été retrouvées sur les murs de grottes préhistoriques. Effectivement, c’est à cette époque, seules les fées avaient le droit de les porter. Les jarretières étaient selon les croyances, dotées de pouvoirs magiques. On la vit ensuite apparaître dans toutes les légendes et contes de fées, elles devinrent des amulettes magiques.
Plus tard, au Moyen Âge, lors d’une danse avec la comtesse de Salisbury, le roi Edouard III d’Angleterre vit tomber sur le sol, la jarretière de la dame. Celui-ci la ramassa et la noua à sa propre jambe : le plus célèbre ordre de chevalerie britannique était né : l’ordre de la jarretière ! Aujourd’hui, la jarretière symbolise avant tout la pureté (le blanc) et la fidélité (le bleu). Les jeunes mariées la portent à la cuisse limite de l’espace sensuel et intime.
Le mariage évolue au fil des époques, notamment au niveau des thèmes, des règlements des frais de noce… seules les traditions restent.